Comme beaucoup d'entre nous, vous aussi vous vous êtes retrouvés sur les routes cet été. Ah ! Béni soit cette période de l'année où il fait beau (en général) et où nous avons enfin le temps de vivre, pas préssés, pas stressés, contents finalement de retrouver sa voiture pour effectuer (enfin) un trajet différent, découvrir de nouveaux endroits et conduire tout simplement !
Pour ma part, c'est toujours un moment que j'attends avec impatience évidemment, mais aussi avec une certaine inquiétude. Car ces chassés-croisés sont aussi l'occasion de générer certaines contrariétés :
- d'abord les radars automatiques qui ont fleuri plus vite que des mauvaises graines sur le bord des routes et autoroutes, ce qui sur le principe n'est pas forcément une mauvaise chose (si on en croit les statistiques). Sauf que dans la réalité leur utilité semble parfois douteuse tant ils provoquent subitement de forts et dangereux ralentissements (d'ailleurs souvent bien au-deça de la vitesse limite comme pour montrer que nous prenons pleinement la portée de l'interdit en considération)... pour mieux accélerer quelques mêtres plus loin et ainsi rattraper ce retard "administratif" et mieux affirmer notre liberté. Les conducteurs deviennent forcément un peu schizophrènes. A titre d'exemple, entre Bordeaux et Saint-Jean de Luz (dans le sud-Ouest), pas moins de trois radars fixes sont implentés sur le trajet. Aucune autre présence policière relevée lors de mes deux passages cet été, pourtant lors d'un week-end dit "chargé". Les conducteurs ne s'y trompent pas, la vitesse moyenne diminue évidemment quelques secondes à l'approche de ces "gendarmes fixes" pour reprendre de plus belle une fois dépassés. Alors quelle utilité ?
- la file de gauche des autoroutes est saturée, c'est l'endroit à la mode depuis quelques années, the place to be comme disent nos amis anglais. A combien de reprises me suis-je retrouvé moi-même bloqué pendant des kilomètres sur cette file de gauche, avant de me rabattre sur une file plus à droite et petit à petit doubler progressivement toutes les voitures que je suivais il y a encore quelques minutes en m'endormant... Car le risque est bien là, l'attention, la tension et par conséquent le risque augmentent sensiblement dans ces conditions où nous suivons des kilomètres tel un élastique cette file ininterrompue d'autos dont leurs conducteurs veulent (aussi) affirmer qu'ils font partie des "rapides". Et moi me direz-vous ? Et bien moi aussi certainement, mais à la différence près que j'ai encore ce réflexe de me rabattre quand je ne double pas ou que le trafic ne le me permet pas. Et le danger corrolaire, c'est qu'on se surprend à doubler par la droite pour faire sauter ce bouchon mobile, ce qui, même avec la plus grande concentration, reste dangereux pour les conducteurs inattentifs qui soudain décideraient de se rabattre.
- et pour finir les embouteillages... difficile de partir en vacances en voiture (sauf à la mettre sur un train) en les évitant. Je dirais même mission impossible. Il y a de plus en plus de voitures, les gens anticipent les difficultés de circulation et n'hésitent plus à rouler de nuit (ce qui découle parfois sur des siutations assez ubuesques de bouchon nocture) de telle sorte que même en l'absence de bouchon le trafic dense n'est plus réservé aux conditions diurnes. Les conducteurs choississent les grands axes et délaissent presque systématiquement les axes secondaires voire même très secondaires (et ceci alors que nos gps nous permettent de tracer automatiquement des trajets différents et certainement bien souvent plus rapides), ne devrions nous pas risquer ces itinéraires bis ? C'est la résolution pour nos prochaines vacances !
T.L.
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