En marge de nos futiles - et donc vitales - discussions automobiles, j'ai à coeur de dire, en réaction aux annonces de complots terroristes d'ampleur mondiale faites ces jours derniers, que s'agissant d'informations émanant de gouvernements ayant commis un insoutenable mensonge historique à propos de l'existence de stocks d'armes de destruction massive en Irak, il serait pour le moins fondé de faire preuve de libre arbitre et, cette fois, de ne pas prendre cette prétendue information pour argent comptant.
Il est au demeurant inacceptable de voir révélés le nom, le visage, la date de naissance et la ville de résidence de citoyens britanniques présentés à la face du monde comme des terroristes avérés, alors qu'aucun processus judiciaire n'a établi leur culpabilité.
Sans doute le respect de ce principe essentiel importe peu à ceux qui ont conçu, bâti et gardé le camp de Guantanamo.
Jusqu'à présent, les seules preuves dont nous ayons connaissance, sont celles qui établissent la propension gouvernementale à manipuler l'information et à bafouer le droit international dans le but de justifier une guerre d'agression. On ne nous y reprendra plus, attendons de voir les preuves.
On peut certes craindre que cette guerre, loin de faire disparaître la menace terroriste, ait hélas fait considérablement augmenter le nombre des ennemis des valeurs occidentales et, par là même, s'accroître le risque d'attentats de grande ampleur contre nos sociétés.
Mais ayons aujourd'hui, face à cette nouvelle vérité officielle, le même libre arbitre que celui dont on est si prompt à critiquer l'absence (surtout quand n'a pas vécu l'évènement), chez ceux qui, entre autres exemples, saluaient Philippe Pétain lors de l'installation du gouvernement de Vichy.
DB.
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